Augmentation mammaire

• Augmentation mammaire par prothèses • Augmentation par injection de graisse •

Augmentation par prothèses mammaires

L’hypoplasie ou hypotrophie des seins se définit par le fait d’avoir des seins trop petits par rapport à sa morphologie générale. Ceci peut être corrigé grâce à la mise en place de prothèses mammaires. Elle peut être constitutionnelle (de naissance) ou bien faire suite à une grossesse, un amaigrissement ou un dérèglement hormonal. L’hypoplasie peut être isolée ou associée à une chute du sein (ptose mammaire). Elle est très souvent mal vécue par la patiente qui y voit une atteinte à sa féminité. Il s’ensuit une baisse de confiance en soi pouvant retentir sur les relations sociales, la vie amoureuse et sexuelle.

L’augmentation des seins par mise en place d’implants mammaires permet, en une intervention, de redonner à la poitrine le volume souhaité par la patiente. Dans une certaine mesure, l’augmentation mammaire permet de corriger une chute du sein si celle-ci est modérée.

Chirurgien plastique et esthétique, spécialiste en augmentation mammaire par prothèses à Cannes, le Dr Laveaux est à l’écoute de ses patientes et les conseille quant au choix des implants et à leur volume en fonction de leurs morphologies. Adaptant sa technique à chaque patiente, il réalise ainsi une augmentation mammaire sur mesure.

Principe de l’augmentation mammaire par prothèses

L’intervention se déroule sous anesthésie générale et dure entre 1 et 2 heures. La durée d’hospitalisation est de 12 à 24 heures.

Le chirurgien place l’implant de chaque côté dans sa loge, soit directement sous la glande (position rétro-glandulaire ou pré-pectorale) soit sous le muscle pectoral (position rétro-pectorale ou rétro-musculaire). Dans certains cas, la position de l’implant sera à la fois sous-musculaire au niveau du décolleté et sous-glandulaire à la partie inférieure du sein (dual-plane) afin de combiner les avantages des 2 procédés.

La cicatrice pourra être située soit dans le creux de l’aisselle (voie d’abord axillaire), soit autour de la moitié inférieure de l’aréole (voie d’abord aréolaire) soit sous le sein (voie sous-mammaire). En cas de cure de ptose associée, les cicatrices seront plus importantes, d’aspect variable en fonction du degré de ptose à corriger.

L’éventail des possibilités est tel (position de l’implant devant ou derrière le muscle, position de l’incision, choix du volume et de la forme de l’implant) que le chirurgien devra adapter sa technique à chaque patiente, réalisant ainsi une augmentation mammaire “sur-mesure”.

Pose de prothèses mammaires à Cannes - Côte d'Azur

Choix des implants

Actuellement, les seuls implants autorisés en France sont les implants remplis de gel de silicone avec une surface lisse ou micro texturée.
Ils sont composés d’une enveloppe en silicone remplie d’un gel de silicone dit cohésif (c’est-à-dire un gel qui reste soudé en un seul bloc même en l’absence d’enveloppe).

Les implants remplis de sérum physiologique (eau salée) sont devenus obsolètes et ne devraient plus être utilisés en pratique courante. Les implants remplis de sérum physiologique peuvent être préférés par les patientes par crainte injustifiée du silicone mais le résultat est moins naturel, les plis ou vagues visibles sont fréquents et leur dégonflement éventuel brutal entraîne un affaissement immédiat du sein concerné. Les implants pré-remplis de gel de silicone offrent un aspect et une consistance plus naturels, ainsi qu’une meilleure durée de vie.

Quelle forme d’implants mammaires choisir ?
Actuellement, seules les surfaces lisses ou microtexturées étant disponibles en France, les implants ronds sont à privilégier afin d’éviter le risque de rotation lié aux implants anatomiques.

Augmentation par prothèses mammaires : quel volume pour quelle morphologie ?
Le volume des implants est déterminé en fonction des attentes des patientes mais aussi en fonction des conseils du chirurgien qui tient compte de l’anatomie de départ de chacune des patientes (formes des seins, du thorax, silhouette, taille de la patiente, …). L’essai de prothèses de différentes tailles, en consultation, permet aux patientes de se rendre compte, avant l’intervention, de l’effet visuel des prothèses choisies.

Suites post-opératoires

Cicatrisation complète – De 2 à 3 semaines

Les suites peuvent être inconfortables pendant les premiers jours si les implants sont gros et placés en position rétro-pectorale (sensation de tension douloureuse). Si les implants sont devant le muscle, la douleur est quasi-absente.

Dans tous les cas, un traitement antalgique adapté à l’intensité de la douleur vous sera prescrit.

Des oedèmes (gonflement), des ecchymoses (bleus) et une gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps. Aucun drain n’est mis en place. Les pansements sont semi-perméables, les douches sont donc autorisées. Des plaques autocollantes spéciales devront être appliquées sur les cicatrices pendant 2 à 3 mois afin d’améliorer leur aspect.

La vie professionnelle peut être reprise entre 5 à 10 jours post-opératoires en fonction du métier. La reprise des activités sportives se situe à 6 semaines. A l’issue de la cicatrisation, les fils sont résorbables et enfouis. Vous devrez porter un soutien-gorge de contention pendant 1 mois jour et nuit.

Risques de complications

Comme pour toute intervention chirurgicale, un certain nombre de complications peuvent survenir. Mais la probabilité de survenue de ces complications est réduite entre les mains d’un chirurgien plasticien qualifié et en présence d’un anesthésiste compétent. L’observance par le patient des consignes données par le chirurgien est également essentielle, notamment :

  • l’arrêt du tabac 1 mois avant et après l’intervention (diminution de tous les risques) ;
  • l’absence de prise d’aspirine pendant 10 jours avant et après l’intervention (diminution des risques d’hématomes).

En dehors des complications classiques liées à tout geste chirurgical (hématome, infection, problème cicatriciel,…), certaines complications sont plus spécifiques aux implants mammaires :

  • La formation de “coques” ou capsulite rétractile est due à une réaction normale de l’organisme face à un corps étranger. Cette réaction conduit normalement à la formation d’une fine membrane souple autour de l’implant. Parfois, cette réaction est plus intense et la membrane formée peut être plus épaisse. Le sein est alors plus ferme voir dans de rares cas douloureux. La survenue de ces coques est imprévisible et peut conduire à une nouvelle intervention pour fendre cette coque (capsulotomie ou capsulectomie). Heureusement, les progrès en matière d’implants mammaires et de technique chirurgicale ont conduit à diminuer considérablement le taux de coque et leur intensité.
  • Les implants ont une durée de vie limitée dans le temps. La membrane s’use et finit par devenir poreuse ou par se rompre. Un traumatisme violent peut aussi être à l’origine d’une rupture. Une rupture peut passer inaperçue ou au contraire entraîner certains symptômes (formation d’une coque, déformation du sein). Une rupture d’implant n’est pas un événement grave mais doit conduire au changement des 2 implants.
  • Le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules (LAGC) est une maladie très rare probablement due en partie à la présence d’implants mammaires macrotexturés, même si d’autres facteurs de risques non encore identifiés sont possiblement aussi en cause. En France, depuis 2011, 57 patientes atteintes de LAGC ont été identifiées sur environ 500 000 patients porteuses d’implants mammaires. Le traitement, relativement simple, a permis une guérison dans 95 % des cas. Du fait du très faible risque de survenue de cette maladie et du fait de l’efficacité du traitement, les patientes porteuses d’implants mammaires doivent rester sereines et s’assurer d’une surveillance annuelle de leur poitrine comme cela a toujours été recommandé. En cas de symptômes nouveaux (gonflement du sein, douleurs, inflammation, masse palpable …), une consultation doit être envisagée sans délai.
Questions fréquentes

• A partir de quel âge peut-on bénéficier de la mise en place d’implants mammaires ?

En principe, il faut attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir comprendre les enjeux d’une telle intervention.
Mais, en cas de malformation des seins (seins tubéreux, syndrome de Poland) ou en cas d’hypotrophie sévère voir d’absence de sein (agénésie mammaire), l’intervention peut être envisagée dès la fin de la puberté.

• Les prothèses mammaires empêchent-elles une grossesse ou l’allaitement ?

Avec des prothèses mammaires, les grossesses et l’allaitement restent possibles et ne sont dangereux ni pour la mère ni pour l’enfant.

• Quelle est la durée de vie des implants ?

Une surveillance annuelle par votre chirurgien et par échographie est recommandée afin de détecter un éventuel signe d’usure des prothèses justifiant un changement de celles-ci (apparition d’une coque, changement d’aspect du sein,…).
Les examens radiologiques effectués par toutes les femmes à partir d’un certain âge dans le cadre du dépistage du cancer du sein permettent restent possible et permettent aussi à cette occasion de vérifier l’intégrité des implants mammaires.
Les implants actuels sont solides et résistants. Il n’y a pas de date de péremption associée aux prothèses, il n’est donc pas obligatoire de changer de prothèses à titre systématique, même au bout de 10 ans. Néanmoins, il est toujours préférable de changer les implants avant les signes d’usure afin de garantir l’intégrité du résultat esthétique et afin d’éviter une intervention chirurgicale plus complexe que nécessaire. Votre chirurgien vous conseillera au cours de votre suivi sur le moment opportun pour changer vos implants mammaires.

• Prothèses mammaires ou injections de graisse ?

Les injections de graisse (lipomodelage ou lipofilling) au niveau des seins peuvent remplacer une augmentation par prothèses ou venir compléter le résultat pour le rendre plus naturel.
La technique de lipomodelage ne peut pas être proposée à toutes les patientes.

  • Avantages des prothèses :
      • une seule intervention initiale
      • grosse augmentation possible
      • convient aux femmes sans excès de graisse
  • Avantages de la graisse :
      • aspect plus naturel (identique à un sein natif à l’aspect et au toucher)
      • résultat à vie
      • cicatrices quasi-inexistantes
      • liposuccion associée des excès graisseux localisés (amélioration de la silhouette dans son ensemble)
  • Inconvénients des prothèses :
      • risques de complications spécifiques aux prothèses (rupture, coques, infections, rotations ou malpositions)
      • cicatrices
  • Inconvénients de la graisse :
      • 1 à 3 interventions initiales
      • besoin de réserves suffisantes de graisse chez la patiente
      • variation du résultat avec les fortes variations de poids

Augmentation mammaire par injection de graisse

Cette technique consiste à prélever la graisse par liposuccion dans les zones où elle est en excès et à la réinjecter dans les seins. La graisse réinjectée ou greffée doit être préalablement purifiée par centrifugation, par filtration ou par décantation.
Toutes les étapes ont lieu au cours de la même intervention (prélèvement, purification, ré-injection).

Principe de l’intervention

Une partie de la graisse réinjectée va disparaître au cours des premiers mois suivant l’intervention de sorte que le taux de graisse qui persiste varie entre 50 et 70 %. Cela signifie que l’on doit réinjecter plus de graisse qu’il n’en faudrait théoriquement pour atteindre le volume désiré (par exemple, pour obtenir une augmentation de 100 ml, il faut réinjecter environ 150 ml).

Pour obtenir un gain de volume important, il faut donc disposer d’un « stock » de graisse suffisant et parfois réaliser plusieurs séances de lipomodelage à plusieurs mois d’intervalle.

Le résultat, une fois passée la phase de résorption partielle de la greffe, est définitif. Toutefois, en cas de variation de poids significative, le volume des seins suivra cette variation.

L’avantage de cette technique est le caractère naturel et définitif des injections de graisse. Les cicatrices sont négligeables. De plus, la patiente bénéficie dans un même temps opératoire d’une amélioration esthétique des seins et de la silhouette. Enfin, la graisse améliore la qualité de la peau.

L’intervention se déroule sous anesthésie générale et dure entre 1h et 3h en fonction des quantités de graisse manipulées. La durée d’hospitalisation est de 24h. Les risques de complications et la douleur post-opératoire sont identiques à ceux occasionnés par une liposuccion classique.

Augmentation mammaire par injection à Cannes - Côte d'Azur

Indications idéales

Au niveau des seins, les indications idéales de cette méthode sont :

  • l’amélioration du décolleté ;
  • les augmentations de volume modérées ;
  • les corrections de défauts ou imperfections après augmentation par prothèses (plis ou vagues de la prothèse, cicatrices invaginées,…) ;
  • les corrections d’asymétries et de malformations (syndrome de Poland, seins tubéreux).

Cette technique ne peut cependant pas se substituer à toutes les indications de chirurgie d’augmentation mammaire et les implants gardent leur place dans l’arsenal thérapeutique.

Suites post-opératoires

Cicatrisation complète: De 2 à 3 semaines

Au niveau des zones de prélèvement, les suites sont celles d’une liposuccion : présence de bleus pendant 15 à 21 jours, douleurs à type de contusion ou courbatures calmées par les antalgiques simples et la glace, gonflement masquant l’affinement de la silhouette qui deviendra visible après 1 mois (aspect définitif à 3 mois), fatigue variable selon le volume de graisse retiré et nécessité de porter un vêtement de contention pendant 1 mois jour et nuit.

Les seins vont rester bleus 15 à 21 jours mais les douleurs sont quasi-absentes. Leur volume est plus gros que le résultat définitif en raison de l’oedème et de la perte prévisible de 30 à 40 % de graisse au cours des 3 premiers mois.

Les cicatrices induites par le lipomodelage sont presque inexistantes et se limitent à plusieurs incisions de 1 à 3 mm au niveau des seins et des zones de prélèvement de la graisse.

Système Brava
Le BRAVA est un dispositif médical comparable à 2 grosses ventouses appliquées sur les seins 11 heures par jour pendant plusieurs semaines avant et après les injections de graisse. Ce système augmente la capacité du sein à recevoir de la graisse, de plus grosses quantités de graisse peuvent être greffées. Le taux de prise de greffe est également amélioré (jusqu’à 90%). Dans certains cas, votre chirurgien vous proposera d’avoir recours au BRAVA.
Risques de complications
Les complications sont rares et concernent surtout les liposuccions de gros volume de graisse (phlébite, anémie, …). Si, malgré les nombreuses précautions encadrant le geste opératoire (anticoagulants, bas de contention, antibiotiques, …), une complication survenait, un traitement adapté serait aussitôt mis en œuvre.
Questions fréquentes

• Les injections de graisse dans le sein augmentent-elles le risque de développer un cancer du sein ?

Non. Il n’existe, à ce jour, aucun élément scientifique probant permettant de penser que le transfert de graisse pourrait favoriser l’apparition d’un cancer du sein.
En revanche, il n’en empêchera pas la survenue, si celui-ci devait apparaître. La patiente a en effet son propre risque de survenue d’un cancer du sein, qui dépend notamment de son âge (risque évalué à un risque sur 218 avant 40 ans, et un risque sur 40 entre 50 et 59 ans), de ses antécédents familiaux, de sa densité mammaire.
Ainsi, toutes les précautions doivent être prises pour limiter le risque de coïncidence entre la survenue d’un cancer et le lipomodelage (bilan strict fait avant l’intervention de lipomodelage par un radiologue spécialisé en imagerie du sein et bilan strict à 1 an par le même radiologue). Dans cet esprit, la patiente demandant un lipomodelage des seins, s’engage à faire réaliser le bilan pré-opératoire d’imagerie du sein (mammographie et/ou échographie selon l’âge) et surtout s’engage à faire réaliser un examen clinique de contrôle ainsi que les examens de référence (mammographie et/ou échographie) à 1 an.

• Les injections de graisse dans le sein diminuent-elles la qualité des mammographies ?

Non, au contraire. Comme dans toute chirurgie du sein, esthétique ou non (exérèse de tumeur bénigne ou maligne, chirurgie de réduction mammaire, plastie d’augmentation…) des calcifications peuvent apparaître (liées à la cicatrisation tissulaire). Ces calcifications (macro et microcalcifications) sont cependant différentes de celles observées dans les cancers du sein, et ne posent pas de problèmes de diagnostic pour les radiologues expérimentés.
En outre, les techniques modernes de transfert de graisse permettent une répartition harmonieuse de la graisse, rendant le risque de formation de kyste huileux ou de mauvaise prise (cytostéatonécrose) plus limité. Actuellement, on peut considérer qu’un lipomodelage du sein, fait selon les règles de l’art par un chirurgien plasticien expérimenté dans ce domaine, n’entraine pas de difficulté diagnostique particulière pour un radiologue expérimenté en imagerie du sein.

• Peut-on encore allaiter après des injections de graisse ?

Oui. Les grossesses et l’allaitement restent possibles mais peuvent altérer le résultat.
Un délai de 6 mois est recommandé avant ou après l’intervention.

• Que se passe-t-il en cas de forte variation de poids ?

La graisse injectée au niveau du sein va suivre les variations de poids. En cas de prise de poids importante, la poitrine grossit ; à l’inverse, en cas de perte de poids, son volume diminue. Les faibles variations de poids n’ont pas d’incidence visible.

• De combien de bonnets peut-on augmenter la taille de la poitrine avec la technique de lipomodelage ?

Une séance réalisée selon la technique classique permet une augmentation de 1 bonnet environ (une fois le résultat stabilisé).
Pour une augmentation de volume plus importante, il faudra :

  • soit multiplier le nombre de séances espacées de 3 à 6 mois.
  • soit utiliser le système Brava.
  • soit combiner un lipomodelage et la mise en place d’un implant mammaire (l’injection de graisse permet dans ce cas de bien camoufler les prothèses mammaires.

En janvier 2015, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des recommandations encadrant la pratique du lipomodelage des seins en chirurgie esthétique ou reconstructrice, autorisant ainsi sa réalisation quel que soit l’âge des patientes sous réserves du respect de certaines modalités que vous exposera votre chirurgien plasticien. Lire le rapport de la HAS.

Avant / Après

augmentation de la poitrine par injection de graisse

Lipofilling des seins – Résultat à 1 an après une seule séance

Augmentation mammaire par prothèses à Cannes - Alpes Maritimes - Dr Christophe Laveaux

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